Rachèle Béliveau

Entraineure d’exception et d’expérience, Rachèle Béliveau a vécu sa 33^e  saison avec les Marlets, l’équipe féminine de volleyball de l’Université McGill. Elle a d’ailleurs atteint un record en commençant la saison avec la 700^e victoire de sa carrière! Ce record fait de Rachèle la 3^e entraineure au Canada à atteindre ce quota de victoires dans une ligue universitaire.

Originaire de Sherbrooke, elle était passeuse pour l’équipe nationale entre 1983 et 1986 et membre de l’équipe olympique canadienne aux Jeux olympiques d’été de 1984 à Los Angeles. Béliveau a plus de victoires que n’importe quel entraîneur de McGill, tous sports confondus, au cours de la longue histoire athlétique de l’université qui remonte aux années 1870.

Avec travail et passion, elle a mené son équipe de toujours en tête de la ligue universitaire de volleyball à 2 reprises en plus d’ajouter un titre de championnat provincial. On peut compter un total de cinq présences au championnat canadien U Sports avec une médaille de bronze en 2012. Cette longévité à son poste et ces résultats témoignent de la capacité de Rachèle à guider ses joueuses vers l’excellence. Elle partageait d’ailleurs son expérience en siégeant au comité des entraineur.es de Volleyball Québec et agit aussi à titre de conférencière.

Rachèle Béliveau a également été à plusieurs reprises finaliste dans la catégorie « Entraineure de l’année-excellence » au Gala de Volleyball Québec. En date d’aujourd’hui, elle cumule 718 victoires en carrière.

 Est-ce que votre style d’entrainement a évolué avec les années ?

« Sur le plan technico-tactique, on doit s’assurer d’évolution avec notre sport. Plusieurs changements sont survenus avec les années, mais comme ils n’arrivent pas tous en même temps, cela devient un processus graduel et normal. Alors, selon moi, ce qui a le plus évolué avec les années…?

Nous avons maintenant une équipe de professionnel·les autour de nous et nous devons apprendre à déléguer et collaborer pour le bien-être et le développement des athlètes et du programme.

On doit également bien comprendre les changements évolutifs du sport et de ses participant·es.Il faut absolument s’adapter aux nouvelles approches pour enseigner le sport et s’adapter à la clientèle qui évolue dans celui-ci. Il est plus facile de s’adapter aux nouvelles visions des jeunes que le contraire.

Et sans oublier, travailler pour les succès des athlètes et non les nôtres. »